Nicolas
19:34
J’entre dans les strates verticales. Au pied de la ville, un engrenage, une mécanique qui semble toujours au bord du surmenage.
Au fil du temps, les rouages ralentissent et les flux s’espacent. Une canne à pêche traverse, des vélos, des valises, la lumière des tramways. Ce qui transparait plus haut, c’est la plaine. Elle est la vedette, là où la ville vient se poser par sept clochers absolument disparates, des phares ou des silos majestueux qui semblent jaillir des horizons jaunes et verts. Progressivement la paysage gagne en épaisseur : le lycée malherbe, les perspectives empêchées vers la place bouchard, les colombages de la rue froide et des villes miniatures qui s’allument un peu plus, en partie ou un peu trop.